Géraldine Conti a suivi des études en physique à l’EPFL et a obtenu un diplôme d’ingénieure physicienne EPF en 2006. Pour approfondir ses connaissances en physique des particules, elle réalise un doctorat à l’EPFL en collaboration avec l’expérience LHCb au CERN, titre qu’elle obtient fin 2010.
Afin de vivre une expérience à l’étranger, elle accepte un poste en tant que chercheuse scientifique à l’Université de Harvard, pour travailler dans l’expérience ATLAS au CERN. Durant ces années-là, elle a l’immense privilège de pouvoir participer à la découverte du boson de Higgs au CERN, résultat qui a débouché sur un Prix Nobel de Physique en 2013 récompensant les théoriciens qui en avaient fait la prédiction un demi-siècle auparavant.
En 2014, elle obtient une bourse de chercheuse indépendante de deux années de la part du CERN. Au travers d’un projet de simulation qu’elle mène, elle commence à s’intéresser fortement aux méthodes de Machine Learning et d’Intelligence Artificielle, encore peu utilisées au CERN à ce moment-là.
Elle décide alors de se tourner vers l’industrie et vers un laboratoire d’experts en la matière pour approfondir ses connaissances en Machine Learning. Elle rejoint donc dès fin 2016, le groupe de Machine Learning du Disney Research Lab à Zurich en tant que chercheuse scientifique associée. Elle y travaille sur des projets en machine learning en rapport avec une unité de business du groupe Disney (management du revenu).
A partir de septembre 2018, elle est engagée comme professeure à l’institut REDS. Actuellement, elle donne des cours sur l’architecture des ordinateurs et la programmation en temps réel. Sa recherche se concentre principalement sur l’accélération matérielle du traitement de l’information et le Machine Learning.